
Israël/Coronavirus: "Le pays traverse la pire crise économique de son histoire"
"Nous observons une tendance inquiétante concernant la hausse du nombre de cas de contamination"
Le nouveau ministre des Finances, Israel Katz, a affirmé lundi qu'Israël se trouvait "dans la pire situation économique" qu'ait connue le pays "au cours des dernières décennies", en raison de la pandémie du Covid-19.
"Cela ne va pas s'améliorer puisque selon les estimations, le déficit public va augmenter de plus de 10% du PIB d'ici la fin de l'année. Cela va entraîner une croissance négative, mais également un mauvais ratio PIB/endettement", a-t-il prédit.
M. Katz a néanmoins indiqué que le gouvernement aiderait les entreprises à faire face à la crise, parlant d'"énormes sommes" d'argent injectées dans l'économie.
"Nous observons une tendance inquiétante concernant la hausse du nombre de cas de contamination. La courbe a commencé très haut, puis est retombée, mais elle est repartie à la hausse," s'est inquiété le ministre, tout en rejetant l'éventualité d'un nouveau confinement.
"Aujourd'hui, notre économie est sûre, mais tout le monde doit obéir aux règles", a-t-il exhorté, en faisant référence aux mesures sanitaires (distanciation sociale, port du masque, lavage des mains).
Alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a envisagé lundi d'augmenter le montant des contraventions en cas de non-respect des règles d'hygiène, M. Katz a assuré que le gouvernement n'avait "aucun intérêt à prendre l'argent du grand public".
"Nous voulons simplement inciter les gens à respecter les règles", a-t-il conclu.

Israël/Coronavirus: "Nous envisageons d'augmenter les contraventions et de limiter les rassemblements"
Le traçage des patients par voie numérique et le confinement de zones spécifiques seront également évoqués
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré que "différentes voies d'action possibles" allaient être examinées ce lundi afin d'endiguer la recrudescence des cas de contamination au coronavirus, "constatée en Israël mais aussi dans le monde entier", selon ses termes.
Le chef du gouvernement a évoqué l'importance de faire respecter les mesures restrictives liées à la lutte contre le coronavirus, "en déployant notamment davantage d'agents de surveillance et en augmentant les contraventions", a-t-il affirmé à l'ouverture du cabinet chargé des questions liées à l'épidémie.
"La deuxième chose est l'utilisation des outils numériques. Nous savons que cette question est problématique, mais nous savons également que ces dispositifs nous ont beaucoup aidés à juguler l'épidémie, nous verrons donc comment surmonter les difficultés afin de réduire le taux de contamination", a-t-il poursuivi.
M. Netanyahou envisage par ailleurs le bouclage de zones spécifiques où le nombre de cas s'est multiplié, afin d'éviter un confinement général.
Tandis que la réouverture des cinémas et des salles de spectacle vient d'être décidée, et que les événements familiaux peuvent désormais se dérouler en présence d'un maximum de 250 personnes, le Premier ministre n'a pas rejeté l'idée de limiter de nouveau les rassemblements.
"Je suggère que nous considérions (cette option). Nous verrons si nous en avons besoin, en examinant les conséquences que cela aurait sur la levée des restrictions que nous avons approuvée", a-t-il ajouté.
Au terme de 89 jours d'arrêt et après avoir été reportée quatre fois, la reprise du trafic ferroviaire a été rendue possible ce lundi.
Source : i24NEWS.