Sara Netanyahou dénonce un "État profond" cherchant à renverser le gouvernement israélien
Dans un rare entretien accordé à un média hongrois, l'épouse du Premier ministre israélien s'en prend aux "groupes radicaux de gauche" et aux médias
L'épouse du Premier ministre israélien, Sara Netanyahou, a accordé un entretien inhabituel au journal conservateur hongrois Mandiner, qui l'a qualifiée d'"Femme de fer d'Israël". Lors de cette interview réalisée pendant sa visite à Budapest aux côtés de son mari, elle a affirmé qu'il existe en Israël un "État profond" qui tenterait de déstabiliser le gouvernement. "Il existe des réseaux qui agissent pour des motifs politiques et mènent des campagnes nuisibles à la démocratie israélienne", a déclaré Mme Netanyahu. "Ils tentent d'intimider les gens et de renverser un gouvernement élu par des enquêtes sans fondement qui s'effondrent les unes après les autres. C'est une tentative d'annuler la volonté des électeurs et de maintenir un pouvoir bureaucratique."
Elle a qualifié d'"absurde" le fait que le Premier ministre soit "convoqué au tribunal deux heures après son retour d'une importante visite diplomatique – sans jour de repos, sans discernement." Selon elle, "ces systèmes sont censés servir tous les citoyens israéliens, pas être utilisés comme outil politique." "Le problème n'est pas la politique elle-même, mais les groupes radicaux de gauche qui refusent d'accepter la décision des électeurs. Leur objectif est de renverser un Premier ministre de droite. Ce n'est pas une critique légitime – c'est de la subversion", a-t-elle ajouté.
Concernant son action auprès des familles d'otages, Sara Netanyahou a souligné avoir "envoyé des lettres aux épouses des dirigeants mondiaux, au Pape et à la mère de l'émir du Qatar", ainsi que rencontré des otages libérés. "C'est un rôle discret, mais très important. Malheureusement, la plupart des médias israéliens l'ignorent pour des motifs politiques évidents." L'entretien, particulièrement complaisant, comportait des questions sur sa capacité à concilier ses différents rôles et ses relations avec les dirigeants hongrois, qu'elle a qualifiés d'"amis véritables d'Israël et de notre famille".
Source : i24NEWS