Source : i24NEWS
La Cour suprême israélienne autorise une prière séparée à Tel-Aviv pour Yom Kippour
Ce débat met en lumière les tensions persistantes entre les pratiques religieuses traditionnelles et les valeurs libérales dans la société israélienne
La Cour suprême d'Israël a rendu une décision unanime ordonnant à la municipalité de Tel Aviv d'autoriser l'organisation Rosh Yehudi à tenir des prières de Yom Kippour avec séparation des sexes dans le parc Meir. Cette décision contredit la position initiale de la municipalité, qui s'opposait à toute séparation des sexes dans les espaces publics extérieurs, citant une ordonnance municipale.
Les trois juges ont vivement critiqué la position de la municipalité de Tel Aviv, l'accusant de discrimination envers les fidèles orthodoxes, étant donné qu'elle autorise des prières non orthodoxes dans les espaces publics extérieurs.
La décision permet spécifiquement la tenue des premières et dernières prières de Yom Kippour avec une partition séparant les sections hommes et femmes. Bien que le raisonnement détaillé de la Cour n'ait pas été immédiatement publié, Rosh Yehudi a salué cette décision, affirmant que "Tel Aviv fait partie de l'État juif, et ceux qui souhaitent prier avec une séparation des sexes et une cloison peuvent désormais le faire là aussi." Cette controverse fait suite à un incident survenu l'année précédente, lorsqu'une prière avec séparation des sexes organisée par Rosh Yehudi pour Yom Kippour avait provoqué des scènes de colère à Tel Aviv, déclenchant un débat national. L'affaire actuelle est arrivée devant la Cour suprême après que Rosh Yehudi a fait appel de la décision du tribunal de district de Tel Aviv, qui avait maintenu l'interdiction municipale. Ce débat met en lumière les tensions persistantes entre les pratiques religieuses traditionnelles et les valeurs libérales dans la société israélienne, particulièrement dans une ville comme Tel Aviv, connue pour son caractère séculier et progressiste.