Israël promet à ses voisins arabes que sa riposte ne les mettra pas dans une position inconfortable vis à vis de l'Iran
Source : i24NEWS
Israël promet à ses voisins arabes que sa riposte ne les mettra pas dans une position inconfortable vis à vis de l'Iran
"Les Israéliens alimentent la Jordanie en eau potable notamment, mais aussi en d'autres sources d'énergie et ce serait mal venu de la part du Roi de Jordanie de comparer Israël et l'Iran"
Israël a transmis ludndi un message aux pays arabes du Moyen-Orient selon lequel sa riposte à l’attaque iranienne massive de samedi soir ne mettrait en danger, ni leurs populations, ni leurs régimes, a rapporté la chaîne israélienne Kan, mardi matin. Les pays de la région craignent en effet qu'Israël ne les embarrasse après les menaces émises par Téhéran selon lesquelles tout pays aidant ou ouvrant son espace aérien à Israël "subirait des représailles".
Une confrontation entre Israël et l’Iran impliquant l’Irak, où sont basées de nombreuses milices chiites pro-iraniennes, pourrait notamment menacer la stabilité de la Jordanie. Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite craignent également d’être ciblés par l’Iran, soit directement, soit par l’intermédiaire des Houthis au Yémen.
Au lendemain des attaques iraniennes, le Roi de Jordanie, qui a autorisé l'interception des missiles iraniens dans son ciel, a ainsi tempéré et affirmé "qu'il aurait fait la même chose avec des missiles israéliens" : "Le Roi de Jordanie doit décider s'il veut de l'eau potable ou non, les Israéliens alimentent la Jordanie en eau potable notamment, mais aussi en d'autres sources d'énergie et ce serait mal venu de leur part de se mettre les Israéliens à dos", ironise Raphaël Jerusalmy, ancien officier israélien des Rensignements militaires. "Il est regrettable de comparer l'attaque d'un Etat terroriste à un celle d'un Etat démocratique libéral qui ne menace nullement la Jordanie".
Mais, si les pays arabes sunnites de la région craignent la menace iranienne, ils doivent également composer avec leurs opinions publiques, globalement hostiles à Israël. Une coalition régionale n’est donc pas à l’ordre du jour malgré l’attaque iranienne.