Le chef de la police déclare une "tolérance zéro" pour les manifestations pro-Hamas en Israël
"Tous ceux qui veulent s'identifier à Gaza sont les bienvenus, je les mettrai dans des bus qui les enverront là-bas, je les aiderai à s'y rendre"
Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtai, a déclaré mercredi soir que les forces de police auraient une "tolérance zéro" pour les manifestations pro-Hamas en Israël, suggérant que ceux qui expriment leur solidarité avec le groupe terroriste devraient plutôt se rendre directement dans la bande de Gaza.
"Quiconque veut être citoyen d'Israël, ahalan wasahlan", dit Shabtai dans une vidéo postée mardi sur la chaîne TikTok arabe de la police israélienne, en utilisant l'argot arabe courant qui signifie "Bienvenue". "Tous ceux qui veulent s'identifier à Gaza sont les bienvenus - je les mettrai dans des bus qui les enverront là-bas. Je les aiderai à s'y rendre", a ajouté M. Shabtai.
Depuis le début de la guerre le samedi 7 octobre, le bureau du procureur général a ordonné à la police israélienne d'ouvrir une enquête sur des dizaines de publication de soutien et d'éloges aux actes terroristes du Hamas sur les habitants d'Israël. Selon le bureau du procureur, la police israélienne a enquêté sur près de 100 suspects. Parmi ces cas, une assistante d'une école maternelle de Sharon a publié un post de soutien au Hamas, dans lequel elle écrivait : "Il n'y a rien de plus beau que de se réveiller avec la nouvelle des victoires de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza. Oh mon Dieu, donne la victoire à tes serviteurs à Gaza". Aussi, un résident de Jérusalem-Est, et un employé du Croissant Rouge palestinien (les services de secours) ont publié des messages de soutien au Hamas. "Dieu a fait de ce jour un jour de conquête, de victoire, de contrôle et de gouvernance - un matin de libération imminente", ou encore le "7/10 est la date que nous n'oublierons pas tant que nous vivrons avec un emoji au cœur vert, (reconnu comme étant associé au mouvement Hamas). Des enquêtes sont actuellement en cours pour la publication de vidéos d'exactions commises contre des soldats et des civils dans le sud.
Source : i24NEWS.